mardi 25 octobre 2011

Tout For Tea - Saison 2. #5. 25.10.2011. David & Didier -- Magazine

Tout For Tea - Saison 2. #5. 25.10.2011. David & Didier

Magazine, Howard Devoto, et leurs compagnons de route dans les 80's


Magazine - "Shot By Both Sides" [Real Life, Virgin, 1978]
Buzzcocks - "Lipstick" [Promises/Lipstick 7", United Artists, 1978]
Radiohead - "Just" [The Bends, Parlophone, 1995]
Joy Division - "Leaders of Men" [Substance, Factory, 1988]
Magazine - "Burst" [Real Life, Virgin, 1978]
David Bowie - "Space Oddity" [Space Oddity, Philips, 1969]
Magazine - "Cut Out Shapes" [Secondhand Daylight, Virgin, 1979]
Siouxsie and the Banshees - "Into the Light" [Juju, Polydor, 1981]
Magazine - "Permafrost" [The Complete John Peel Sessions, Virgin, 2008]
Magazine - "Boredom" [The Complete John Peel Sessions, Virgin, 2008]
Howard Devoto - "Topless" [Jerky Versions of the Dream, Virgin, 1983]
Visage - "Visage" [Visage, Polydor, 1980]
Magazine - "Because You're Frightened" [The Correct Use of Soap, Virgin, 1980]
Magazine - "Book" [The Correct Use of Soap, reissue, 2007]

mercredi 19 octobre 2011

Tout For Tea - Saison 2. #4. 18.10.2011. Laurent D. & Fabien -- Les Kinks

Back to the 60's encore une fois ce soir avec un groupe malheureusement trop sous-estimé: les Kinks !
Consacrés inventeurs du Hard-Rock pour un riff qui en aura fait danser plus d'un, Ray Davies et sa bande savaient également faire preuve de finesse, d'élégance et d'inventivité pour composer quelques-unes des plus belles pièces que le monde de la pop-music ait connu. Bref, ils avaient plus d'un tour dans leur sac... et c'est ce que nous essaierons de démontrer au cours de cette nouvelle édition de Tout For Tea.
Nous tenterons aussi de mesurer quelle a pu être l'influence des Kinks sur les décennies qui ont suivi.


Alors les Kinks, la plus grande injustice de la musique populaire du XXème siècle ? A vous de juger :
+ Sonic Youth "Victoria" (4 Tunna Brix - Goofin' Records - 1990)
+ The Kinks "You Really Got Me" (You Really Got Me 7" - Pye Records - 1964)
+ The Kinks "Big Sky" (The Village Green Preservation Society - Pye Records - 1968)
+ The Hives "Hate To Say I Told You So" (Veni Vidi Vicious - Burning Heart Records - 2000)
+ Wire "Outdoor Miner" (Chairs Missing - Harvest - 1978)
+ Blur "Sunday Sunday" (Modern Life Is Rubbish - Food Parlophone - 1993) 
+ The Kinks "Well-Respected Man" (Live At Kelvin Hall - Pye Records - 1967)
+ The Beatles "Tomorrow Never Knows" (Revolver - Parlophone EMI - 1966)
+ The Kinks "Village Green" (The Village Green Preservation Society - Pye Records - 1968)
+ Pulp "Babies" (His'n'Hers - Island Records - 1994)
+ The Kinks "Some Mother's Son" (Arthur Or The Decline And Fall Of The British Empire - Pye Records - 1969)
+ The Kinks "Shangri-La" (Arthur Or The Decline And Fall Of The British Empire - Pye Records - 1969)
+ The Kinks "Lola" (Lola Versus Powerman And The Moneygoround, Part One - Pye Records - 1970)
+ Starlight Mints "Submarine #3" (The Fream That Stuff Was Made Of - PIAS - 2001)
+ The Pixies "The Holiday Song" (Come On Pilgrim - 4AD - 1987)
+ The Kinks "Harry Rag" (Something Else by The Kinks - Pye Records - 1967)
+ Elliott Smith "Waterloo Sunset" 

mardi 18 octobre 2011

Tout For Tea - Saison 2. #3. 11.10.2011. David C. & Arnaud D.G.

C'était quoi le thème déjà ? Ah oui, la musique française, enfin, un bout de la musique française hein... Particulièrement la scène "rock" (ou assimilés) dans les années 90 ainsi que certains groupes plus modernes qui ont bénéficié de l'impact de ladite scène. Bon, c'est hyper flou tout ça, c'est juste plus ou moins une excuse pour passer ce qu'on aime, comme souvent...

Partant de là on est parti de Lyon (mais si) parce que votre serviteur (i.e. Arnaud, qui tient à signaler que les inepties débitées ci-après sont totalement non imputables à David qui est bien plus sensé que votre serviteur) est passablement agacé d'avoir ratée en son temps la scène noise-rock de Lyon et particulièrement les Deity Guns (qui après moult péripéties deviendront Bästard -- que votre serviteur a tendance à prononcer peut-être hâtivement "baistarde", scandinaverie quand tu me tiens... -- puis Zerö (zéreuh ?)

Ensuite nous ferons un crochet par la capitale pour passer un morceau de Fisherman, groupe totalement hors norme et inconnu (encore et toujours, malgré google, mais n'entrons pas dans ce débat s'il vous plait...) et comble de la cohésion journalistique, Fisherman aurait commis un EP avec Deity Guns en 1991... Si c'est pas beau quand tout s'imbrique. Pour les fanatiques de la complétude je signale au passage que Kokoromi veut dire "essai" et que Karaoke veut dire "karaoke" mais cette phrase n'est pas correcte en japonais, il conviendrait d'écrire "Kokoromi no karaoke" pour pouvoir induire une notion de tentative de karaoke... Bref. Un des groupes de musique la plus étrange qu'il m'ait été donné de passer entre mes oreilles.

J'ai un peu perdu le fil de ce qu'on avait dit pour enchaîner avec Sloy (le mec il joue de la guitare au double décimètre, si si, ça doit se youtuber si nécessaire...) puis Heliogabale (et hop un peu de cabaret allemand au passage) mais ça devait avoir totalement du sens. Hint ensuite, parce que, hé, ça commence par un h aussi, non ?

Bon, tous ces groupes évoluaient dans les années 90 et donc on a fait une majeure faute en balançant sans prévenir Deathspell Omega ! Surtout que c'est un extrait du dernier album en date, de 2011, ceci dit ils sont français et très bons donc ne venez pas vous plaindre, c'est pas souvent en sus qu'on me donne la chance de programmer du black-metal -- même si ici il n'est pas bas du front mais intelligent, ho hé ça va dans le fond on se calme sinon je vous prive de pop et de mathrock -- A noter que les true blackmetalleux devraient se rebeller parce que DsO auraient vendu leur âme non pas au diable mais au consumérisme avec ce dernier album qui est, diantre, écoutable par le commun des mortels (débatable, selon certaines sources qui considèrent que c'est toujours pas de la musique).

En fait, moi surtout je voulais passer Doppler et Kourgane. En vrai. Le reste c'est une excuse pour y parvenir, la faim justifie beaucoup de choses. Pas ici. Parce que, voyez-vous, j'ai une grande affection pour ces deux groupes. L'un est défunt désormais (Doppler, sad but true, à noter qu'ils étaient de Lyon aussi eux, il doit y avoir un nid) mais m'a filé une bonne claque dans le beignet avec son "Songs to Defy" surtout grâce au travail d'orfèvres (ok, au marteau et au burin tout de même, on n'est pas chez Karen Cheryl) de la section rythmique. J'en connais qui vendraient leur mère pour une section rythmique comme ça. Les mêmes vendraient leur père ou le reste de la famille pour la section rythmique de Kourgane (de Poitiers, un autre nid, ça doit être le beurre et le saindoux...) aussi. Moi, Kourgane me met en transe, purement et simplement. Et le chanteur, enfin, le borborygmeur (quoi qu'il ne chantasse pas avec ses intestins, encore un terme utilisé de manière un peu cavalière si vous voulez mon avis) a un talent indéniable pour borborygmer et utiliser son, heu, organe de manière inventive. Inventivité que l'on retrouve aussi dans ses textes, perles de non-sens qui vous restent dans la tête et qui ressortent lors de conversations avec la boulangère ou l'ambassadeur selon vos loisirs, aux moments les plus inopportuns... "Avant le sexe I was honest, tu sais Karine, on voit ton sein..." et j'en passe.

Et comme un bonheur arrive souvent seul (voire pas du tout) mais pas tout le temps, le fait de parler de Kourgane nous a fait mentionner l'excellent webzine "Pertes et Fracas" qui a fortement aider la diffusion de l'opus "Heavy" de 2010 grâce à une chronique dithyrambique (je vous colle le lien vers ladite chronique http://www.perteetfracas.org/zine/archivesreviews/archives_k.htm#kourg je partage leur avis, donc c'est un bon avis ?) Mince je me suis perdu dans ma phrase. Donc on a fini par parler de fanzines en général et de l'impact qu'avait cette forme de diffusion de l'information à l'époque, ainsi que de la lutte Paris-province... On a échappé au vieux-con-isme de justesse même si, hé, c'était quand même mieux avant, merde ! En fait, vu qu'il n'y avait pas Kourgane avant, c'est pas vrai.

Et on a fini je ne sais plus trop pourquoi par Binaire, excellentissime groupe de Marseille et d'electropunk (mais si), groupe que je vous enjoins d'aller explorer dare dare sur leur site interweb où tout est téléchargeable ! Ensuite on a plus eu le temps de vous passer quoi que ce soit parce que soit on s'était endormis, soit on a trop parlé, soit les deux...

C'est bête parce que j'allais en venir à lâcher une petite larme en parlant de la guerre de tranchées qu'avait été la scène thrash/death aussi des années 90 durant laquelle on devait aimer soit Loudblast soit Massacra mais pas les deux sans courir le risque de se faire faire bouffer son cartable à la récré. C'était la belle époque, ya pas à dire !

Au final je vais balancer une paire (lorraine) d'autres groupes qui ont failli avoir l'insigne honneur de faire partie de cette émission ô combien essentielle :
Sister Iodine, Sup / Supuration, AH Kraken, Celeste, Dirge, Xnoybis, Kill the Thrill, Pneu, Poutre [note: c'est moi ou certaines personnes ont un talent tout particulier pour les noms de groupes ?], Gâtechien, Cheval de Frise, Year of No Light, Strings of Consciousness, Sun Plexus, French Doctors, Melmac, Marvin, P.H.O.B.O.S. [ps: ah mince j'ai oublié Jean Michel Jarre...]
Avec ça vous avez du googleage à faire.
Bon, aller, la playlist et on en parle plus...


  • Deity Guns - "Billy Dracks" [Translines Appointment, Big Cat, 1993]
  • Bästard - "Sitting in a Cab" [Yet, Reloaded - Roma, May 94, Ici d'Ailleurs, 2006]
  • Fisherman - #2 [Kokoromi Karaoke, Semetery Records, 1995]
  • Sloy - "Pop" [Plug, Roadrunner, 1995]
  • Heliogabale - "Meine natur" [To Pee, Agony, 1996]
  • Hint - "Second Hand" [100% White Puzzle, Black & Noir, 1995]
  • Deathspell Omega - "Malconfort" [Paracletus, Norma Evangelium Diaboli, 2010]
  • Kourgane - "Chemin blanc" [Heavy, Relax Ay Voo, 2010]
  • Doppler - "We Are Not Sick..." [Songs to Defy, S.K. Records, 2009]
  • Binaire - "Oreillette Bluetooth part 2" [Idole, http://binaire.info - licence CC-by-nc ( parternité / Pas d'utilisation commerciale)]

mercredi 12 octobre 2011

Tout For Tea - Saison 2. #2. 04.10.2011. Laurent D. & Didier

Cette semaine, une émission consacrée à Nick Drake et son univers musical unique. Une tentative de comprendre, par le contexte artistique de l'époque, par les musiciens, producteurs et techniciens qui l'entouraient, ce que Nick Drake s'est approprié de ces années 60 pour créer ces atmosphères si singulières.
On n'oubliera pas également ceux qui, pour nous, constituent les héritiers du guitariste anglais disparu en 1974...


Pour ceux qui voudraient aller plus loin, une référence:
Joe Boyd, White Bicycles (Making Music In The 1960s),Serpent's Tail (UK), 2006.


Et bien sût la playlist:
+ Nick Drake "Black Eyed Dog" (Time Of No Reply - Hannibal Records - 1986)
+ Nick Drake "Hazey Jane II" (Bryter Layter - Island Records - 1970) 
+ Nico "Afraid" (Desertshore - Reprise Records - 1970) 
+ The Velvet Underground "Venus In Furs" (Peel Slowly And See - Polydor - 1995)
+ Nick Drake "Day Is Done" (Five Leaves Left - Island Records - 1969) 
+ Leonard Cohen "Suzanne" (Suzanne 7" - CBS - 1969) 
+ Jackson C. Franck "Blues Run The Game" (Blues Run The Game - Castle Music - 1996) 
+ Vashti Bunyan "Glow Worms" (Just Another Diamond Day - Philips - 1970)
+ Vashti Bunyan "Lately" (Lookaftering - FatCat Records - 2005)
+ Laura Marling "Night After Night" (A Creature I Don't Know - Virgin - 2011)
+ PJ Harvey "White Chalk" (White Chalk - Island Records - 2007)
+ Joanna Newsom "'81" (Have One On Me - Drag City - 2010)
+ Françoise Hardy "The Rose" (Françoise Hardy Sings In English - Disques Vogue - 1967)
+ Nick Drake "Things Behind The Sun" (Pink Moon - Island Records - 1972)
+ Nick Drake "Saturday Sun" (Five Leaves Left - Island Records - 1969)
+ Nick Drake "Fly" (Bryter Layter - Island Records - 1970)

mardi 4 octobre 2011

Chroniques : J.C SATAN + JIM YAMOURIDIS

J.C. SATAN
« Sick of Love »
 (LP et CD, Slovenly Rds)
Garage Rock low fi mais relativement clean. Ont retenu la leçon dispensée par des groupes comme les Subsonics sur le fait de pouvoir composer des petites ritournelles simples et pénétrantes pour votre cervelet avec un minimum d’effets. Un trio : un gars et deux filles. C’est donc assez frustre et minimal, même si ils / elles utilisent pas mal de ‘trucs’. Des titres courts et percutants, un peu trash mais loin de la fureur des Oblivians même si c’est dans cette direction que J.C. Satan regardent. Une musique qui est aussi passée par le filtre de ce que In The Red Rds a fait depuis 10 ans mais mélangé à l’attitude des petits branleurs d’une ‘Indie Garage Rock’ ultra actuelle. Parfois ça braille, souvent ça sautille, mais tout en essayant de garder un truc catchy par chanson. Du Garage Punk de branleur, mais la branlette ça à parfois du bon.
Jeudi 6 Octobre : JC SATAN (Indie Garage Rock), au Comptoir de la Folie Ordinaire, à Annecy
[BT]

JIM YAMOURIDIS
“Into the day”
(Starlight Walker Rds)
Ce disque, c’est un piège,  dont on ne sort jamais, il volera votre cœur ! Death Country Folk ? Peut-être, mais immédiatement marqué par l’ampleur de cette belle et unique voix grave au velouté qui donne des frissons (par fainéantise il est souvent comparé à Johnny Cash dont il partage la profondeur de chant). A ça s’ajoute le meilleur de Nick Cave et des Tindersticks, mais dans un registre où Jim Yamouridis trace de plus en plus profondément un sillon qui lui est unique ! Cette fois sa voix est mise dans un écrin par le groupe qui l’accompagne : violon,  contrebasse, clarinette, mandoline, percussions, sax baryton… qui permettent des arrangements luxuriants, sombres et lumineux. Ceux-ci se révèlent au fils des écoutes tant ils servent de subtile mise en valeur du chant. La musique s’en retrouvant propulsée à la fois vers 1900, et, vers l’ultra contemporanéité de l’Indie Folk. http://www.myspace.com/jimyamouridis

Vendredi 21 Octobre : Jim Yamouridis (Folk, magnifique) + Delaney Davidson (One Man Band, extraordinaire, Voodoo Rhythm Rds), au Théâtre de la ville, à Valence

Vendredi 28 Octobre : Jim Yamouridis (Folk, magnifique) à la Bobine, à Grenoble

[BT]

dimanche 2 octobre 2011

Tout For Tea - Saison 2. #1. 27.09.2011. Thierry & Yves

Emission dont le thème est "la batterie"... sans plus de précision.
L'instrument, la manière dont il est utilisé / traité dans la production discographique, les batteurs... la question reste en suspens.

Voici la playlist qui illustre les propos des animateurs

- Don Cherry "Amejelo" (Mu First Part - BYG - 1969)
- Peter Evans Quintet "323" (Ghosts - More Is More - 2011)
- Bob Dylan "4th Time Around" (Blonde On Blonde - CBS - 1966)
- Shellac "Mouthpiece" (Terraform - Touch And Go - 1997)
- Bill Dixon "Valentina Di Sera" (Vade Mecum II - Soul Note - 1996)
- Sean Baxter "Chopsticks" (Solo For Drumkit Improvisations - Bocian Records - 2011)
- John Coltrane "Jupiter" (Interstellar Space - Impulse - 1967)
- Frank Zappa "Shut Up 'N Play Yer Guitar" (Shut Up 'N Play Yer Guitar - Rykodisc - 1981)
- Jamie Muir / Derek Bailey "Carminative" (Dart Drug - Incus Records - 1981)
- Seijiro Murayama / Stéphane Rives "Axiom For The Duration" (Axiom For The Duration - Potlatch - 2011)
- Hamid Drake / William Parker "Loom Song" (Piercing The Veil - AUM Fidelity - 2001)